You will never influence the world if you try to be like it.

Le monde actuel des influenceurs est en constante évolution. Nous sommes maintenant à un tournant crucial avec des enjeux importants pour les prochaines générations. Cet article est aussi une façon de sensibiliser les gens à prêter attention aux dangers et savoir garder les pieds sur terre. 

L’année 2020 a été l’année de tous les changements pour eux, car la pandémie mondiale a perturbé leur mode de vie et a eu un impact majeur sur la façon dont ils interagissent avec les marques et leur public. De nombreuses personnes ont considéré celle-ci comme « l’année zéro » et les a forcé à repenser leur stratégie et approche. 

Un virus qui a contraint beaucoup à s’adapter à de nouvelles réalités car leur travail est principalement basé sur des événements en présence, des voyages et rencontres avec les divers entreprises. Suite aux restrictions, les fermetures ou encore l’incertitude générale, ils ont dû faire preuve d’ingéniosité et créativité pour continuer à livrer du contenu intéressant. 

Une transformation de cette industrie toujours plus exponentielle depuis. Les propriétaires de petites marques ou magasins ont revu leur marketing à travers des campagnes en ligne. Un changement non sans défi. Avec le nombre croissant de ces « créateurs de contenu » et augmentation de la concurrence, il leur est difficile de se démarquer. De plus, la pandémie a mis en évidence des questions de responsabilité et d’éthique, notamment en ce qui concerne la promotion de produits et la transparence. 

Malgré ce challenge, ce monde continue de croître. Les influenceurs ont à présent une portée et un impact considérables sur les consommateurs, leur capacité à façonner les tendances et décisions d’achat.

Instagram

@amelia_gianna

L’endroit où je retrouve mes followers le plus souvent, et où je partage grande partie de ma vie quotidienne. 

Entourée d’un monde aux univers complètement variés, entre les voyageurs, les passionnés de décoration, les food blogger, j’aime les découvrir et essayer d’en faire ressortir la part réelle et authentique de chaque histoire. Pas toujours facile de discerner le vrai du faux, on a tendance à faire rêver. Une étiquette pas toujours facile à porter, lorsque vous n’avez pas forcément la vie parfaite qu’on vous dessine. 

Il en va de soi qu’il faut d’abord accepter nos défauts, nos problèmes, notre carrière et en quelque sorte notre sort pour regarder les autres d’un oeil lointain sans se comparer ou envier.

L’utilisation des réseaux sociaux a ses côtés positifs pour l’échange, sa liberté d’expression, l’inspiration et les liens que nous créons. Tout de même, ils peuvent avoir un effet négatif sur la santé mentale des jeunes. Se connecter en continu sur ces plateformes peut conduire à la dépression, l’anxiété et la dépendance. Un sujet sur quoi alerter étant moi-même sur Instagram, Tik Tok, Facebook. Les jeunes peuvent aussi être soumis à la pression des pairs, la comparaison sociale, la cyberintimidation qui auront un impact néfaste sur leur confiance en eux. 

Enfin il y a la question de la désinformation et manipulation de l’opinion publique. Ces programmes ont été utilisés pour propager de fausses notifications et des théories du complot ayant des conséquences graves sur la société. Les futures générations peuvent être particulièrement vulnérables à ces messages car ils sont souvent moins enclins à vérifier les sources/faits. 

Comment imaginer l’avenir ?

Compliqué de le prédire avec certitude, mais il est probable que ces social networks « se gèrent » eux-mêmes dans un futur proche. Les algorithmes et l’intelligence artificielle peuvent être impressionnants dans leur raisonnement et améliorent indéniablement notre expérience connectée. Néanmoins, ils ne suppriment pas complètement l’implication humaine dans la modération, la surveillance et protection des personnes se trouvant derrière leur écran.

Les entreprises de technologies devraient plus éduquer sur les pratiques en ligne sûres et responsables, en fournissant des ressources, programmes de formation et guides. Certaines plateformes les ont déjà adoptés, apprenant aux jeunes à mieux comprendre les risques. N’oublions pas que l’auto-gestion repose avant tout sur nous, professeurs, parents et membres de la communauté, qui avons un rôle fondamental sur le fait d’en discuter et mettre en garde. 

L’exemple d’actualité qui a été ébruité fût celle de notre chère Miss France 2023, Indira Ampiot qui a eu besoin de se retrouver, se ressourcer dit-elle, pour comprendre vers quoi elle voulait se tourner et non pas partager par devoir ou sentiment d’obligation. 

Citons également le mouvement Luddite Club en Amérique qui réunit une population qui souhaite se désintoxiquer de leur smartphone. S’estimer un peu seul au départ, comme coupé de la civilisation et de toute nouveauté mais pour mieux revenir aux choses essentielles, réapprenant des plaisirs presque oubliés ou se reconnaître des talents cachés. Ils ne regrettent en rien leur décision et a amené chacun à 

 

Qui n’a jamais connu ces doutes sur sa propre personnalité sans ressentir la nécessité de publier durant la journée au dépit d’être tendu ?

Ou encore qui a été déçu un jour de recevoir moins de likes sur un post plutôt qu’un autre ?

Qui rêverait d’y gagner sa vie et est prêt à s’en inventer une qui ne lui appartient pas ?

 

Qui a déjà envié la vie de quelqu’un ?

Qui ne pourrait pas publier sans modifier sa photo avant de la poster ? 

 

Autant de questions qui définissent notre manière de vivre cette ère et qui indiquent notre taux à être accros et dépendants à ce monde virtuel. 

 

D’après certaines études d’agences spécialisées, les contreparties en Suisse fluctuent pour 5’000 abonnés, à 150 CHF et 2000 CHF pour un post sponsorisé. Malgré la confidentialité de ceux-ci, ainsi que leurs termes exacts, notamment en ce qui concerne le droit d’image, certaines personnes les divulguent publiquement, ou encore les marques décident de les rendre visibles pour obtenir un maximum de « candidatures » à leur publicité. Le nombre de followers, l’engagement, le type de contenu, la géolocalisation, des éléments primaires dans leur sélection, qui définiront votre revenu. 

Je trouve que nous devrions bénéficier des ces outils comme une détente, une distraction et dans le désir de communiquer des faits ou photos dans le respect d’autrui, mais surtout de soi-même. Si vous vous perdez, parlez-en autour de vous.

" Just because it's not on social media, doesn't mean it's not happening"

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